Ninon est une femme brillante. Elle a 35 ans, a fait des études supérieures que bien des hommes lui envient, elle est mariée et maman d’un petit garçon.

Auditrice dans un cabinet international, elle passe sa vie en déplacement à l’étranger comme en France. Elle est réputée dans son métier et, de plus en plus, son nom fait figure de marque de référence au sein de son entreprise. Cependant, une chose la bloque. Un truc qui dure depuis des années et qu’elle combat avec l’énergie du désespoir : La peur de parler en public.

Pour toutes ces raisons, et dans un tel contexte, la première question que cette patiente me pose est de savoir comment ne plus avoir peur de parler en public.

D’une façon plus générale, Ninon a le sentiment d’être un produit pour son entreprise, disposée en tête de gondole comme dans un hypermarché.

Elle me dit que cela la met en colère, qu’elle a l’impression d’être utilisée alors qu’à bien y réfléchir, sur la foi de ce qu’elle partage avec moi, ce n’est pas le problème.

Ainsi, avant de parler en public, Ninon est prise de nausées, d’angoisses et de tremblements. Ses crises sont plus terribles les unes que les autres.

Or, si cette jeune femme me consulte aujourd’hui, c’est qu’elle vient d’apprendre qu’elle part la semaine suivante au Montréal, au Canada.

Son Directeur Général lui demande de l’accompagner pour participer, en qualité de conférencière, à une réunion impromptue avec tous les directeurs internationaux de succursales.

Son DG tient à ce qu’elle soit présente pour exposer le travail de qualité que réalise la filiale française ainsi que les excellents résultats de cette dernière.

Résultats extraordinaires grâce, entre autres, aux compétences de Ninon mais cette dernière est terrorisée quand elle apprend la nouvelle du voyage au Canada.

Dans le même temps, cette terreur est à la hauteur de l’anxiété de cette jeune femme et vous allez comprendre pourquoi.

Comment appelle la peur de parler en public ?

La peur de parler en public s’appelle : la glossophobie.

Cependant, certains symptômes de la glossophobie sont un peu plus spécifiques dans la mesure où on ne les retrouve pas dans toutes les phobies.

La peur de parler en public se déclenche souvent avant que la personne concernée ne soit confrontée au public. Dans les cas les plus avancés, la simple idée de parler en public suffit à provoquer des crises de panique.

Dès lors, presque systématiquement, la phobie de parler en public provoque la mise en place de nombreuses stratégies d’évitement.

La différence réside donc dans le fait que les personnes qui ont peur de parler en public affrontent leurs peurs alors que les personnes qui ont la phobie de parler en public font tout pour éviter de s’y confronter, pour l’éviter.


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Pourquoi avez-vous peur de parler en public ?

La peur de parler en public est extrêmement commune et peut, parfois, être reliée à la peur d’aller travailler.

Elle est particulièrement prononcée chez les enfants, les adolescents et les jeunes adultes lesquels, tout au long de leur parcours scolaire et universitaire vont plus ou moins gagner en confiance.

Certain(e)s apprennent à s’exprimer publiquement sur des sujets qu’ils ou elles maîtrisent bien mais chez d’autres, cette peur ne disparaît jamais, voire empire jusqu’à devenir incapacitante.

En règle générale, les personnes qui souffrent de cette peur de parler en public sont des gens qui craignent le jugement des autres, et ce d’autant plus qu’elles n’ont pas d’elles une image positive, ce qui renforce leur peur d’être jugé(e).

Dès lors, quand on a pas de soi une image positive, et que l’on craint d’être jugé(e), on a un réflexe persistant et incontournable : on se compare aux autres.

Ainsi, en admettant que vous vous sentiez compétent(e) à intervenir, vous ne pouvez pas vous empêcher de faire la comparaison entre les autres et vous.

Peur de parler en public ou glossophobie: Quelle en est la cause?

Partant, vous n’avez de cesse de vous poser la question de savoir comment les autres vont juger votre élocution, votre relation à votre corps, votre tenue vestimentaire, votre façon de bouger, de répondre aux questions, et j’en passe.

En bref, vous avez peur de mal faire et peur de mal dire et d’être jugé(e) pour cela.

Quand je parle de jugements, je pense aux conséquences : c’est à dire la mise en cause de vos compétences, les moqueries, la mise à l’index, l’humiliation, etc.

Ce que vous ressentez alors émotionnellement, vous donne l’impression d’être comme un(e) enfant dans un corps d’adulte.

Tout au long de votre intervention, ces éléments biaisent votre intervention puisque vous ne pensez pas ou plus à ce que vous avez à présenter mais au jugement des autres.

Que vous le vouliez ou pas, ils conditionnent votre façon d’être et de faire quand vous prenez la parole en public et, comme vous le savez, cela commence même avant que vous ne parliez effectivement.

Anticiper enrichit la peur de parler en public

Les personnes qui ont peur de prendre la parole en public ont toutes un point commun: elles anticipent.

Cela signifie qu’avant même de prendre la parole en public, elles sont dans la projection et le fait d’anticiper à propos une chose dont on ne sait rien est toxique.

C’est exactement comme si vous aviez peur de conduire et que vous soyez tellement crispé(e) au volant que vous finissiez par générer ce que vous redoutiez : un accident de voiture.

Cela signifie qu’alors que l’évènement n’existe pas encore, vous vous déplacez dans un avenir dont vous ne savez rien. Ainsi, vous participez à vous mettre plus en difficulté et ce, avant même que le problème n’existe.

Un peu comme ces hommes qui craignent de ne pas être à la hauteur de leur conquête et qui, au moment d’exprimer toute leur virilité se retrouvent dans l’incapacité d’être opérationnel.

Dès lors, cette volonté de se contrôler avant toute prise de parole en public, génère un effet inverse. Avant même de prendre la parole, alors que vous êtes sur l’estrade ou dans les coulisses, vous essayez de vous raisonner, de vous conditionner de sorte à ce que tout se passe bien.

Respiration, méditation, exercices pour évacuer le stress, tout y passe. Dans la même veine, vous essayez sans doute d’avoir des pensées positives et de vous rassurer ce qui est compréhensible mais constitue une erreur funeste.

Exactement le même type d’erreur que font des personnes qui ont une peur obsessionnelle de faire du mal aux autres.

Plus vous réagissez ainsi, pire est le problème puisque votre cerveau estime que vous ne prenez pas en compte les alertes qu’il vous envoie lesquels s’expriment par de multiples symptômes.

Les symptômes psychiques de la peur de parler en public

Plus le moment de votre prise de parole en public approche, plus vous risquez de vous sentir mal. Le temps qui passe et l’horloge qui tourne constituent une pression de plus en plus forte et votre stress ne fait qu’augmenter.

Alors que vous n’êtes pas encore intervenu(e), vous êtes déjà dans l’après intervention, avec son lot de questions :

  • « Que vont-ils penser ? ».
  • « Mon intervention sera-elle jugée pertinente ? ».
  • « Si ce n’est pas le cas, quelles conséquences cela va t’il avoir ? ».

Autant de questions légitimes mais facteurs d’anxiété alimentées par les symptômes ci-dessous :

  • Peur,
  • Angoisse,
  • Crise d’angoisse,
  • Attaque ou trouble panique,
  • Anxiété,
  • Phobie,
  • Mésestime de soi,
  • Manque de confiance en soi,
  • Irritabilité,
  • Agressivité,
  • Trouble du sommeil,
  • Angoisses nocturnes,
  • Honte,
  • Culpabilité.

Peur de parler en public : se rassurer est contre-productif

De façon systématique, Ninon se rend de plus en plus malade dans les jours qui précèdent le moment ou elle doit parler en public.

Elle sait que ses compétences ne sont pas en cause mais elle ne peut s’empêcher de penser le contraire. Le temps aidant, elle cultive d’elle une image fortement dévalorisée à tel point qu’elle envisage de quitter son emploi.

Elle demande de l’aide à son compagnon, avocat. Très gentiment, il la rassure sans cesse quant à ses capacités à prendre la parole en public. Il argue des ses compétences, valorise ses qualités diverses, mais cela ne l’aide aucunement.

Elle qui rêve de visiter Montréal, elle envisage sérieusement de se faire porter pâle. Si elle réagit de la sorte, elle sait que sa carrière risque d’en prendre un coup. Alors, Ninon se met une pression terrible et tente de se convaincre que tout va bien se passer.

Mais se rassurer ne sert à rien si ce n’est à enrichir la problème.


La + efficace des solutions commence ici.


Peur de parler en public : Un(e) enfant dans une tête d’adulte

Par souci d’aider Ninon au mieux et sur la foi de l’urgence liée à son déplacement au Canada, j’ai besoin qu’elle m’explique un certain nombre de choses quant à sa peur de parler en public.

En effet, j’ai besoin de tout savoir quant à la façon dont son problème émerge, quant aux solutions qu’elle a tenté depuis qu’elle a commencé à s’y trouver confrontée et, enfin, la grande question :

« En quoi, le fait de parler en public est un problème ?« .

C’est à cette question que nous consacrons le plus de temps et les réponses de cette patiente vont m’aider à comprendre et, partant, à envisager une stratégie d’intervention.

D’une façon très comptable, cette jeune femme m’explique que parler en public a toujours été un problème pour elle. Enfant, l’idée de prendre la parole devant ses camarades de classe la terrifiait.

Alors qu’elle avait les moyens d’être simplement une bonne élève, elle exigeait d’elle même d’être une excellente élève. Elle était convaincue que cela la protégeait d’être oralement trop interrogée par les enseignants.

Chaque matin, l’habitude aidant, elle savait le risque qu’il y avait à ce qu’elle soit sollicitée pour une intervention verbale. Elle manipulait donc sa chère maman, invoquant un mal de ventre ou un mal de gorge pour ne pas aller à l’école et, ainsi, s’épargner la peur de parler en public.

Elle est ainsi devenue trés créative en matière de comportement d’évitement et ce d’autant plus qu’elle a été, enfant, victime de quelques troubles phobiques connus qui, aujourd’hui, ont disparu.

A chaque examen qu’elle passe, c’est un véritable supplice au point que sa mère, inquiète, l’emmène souvent consulter un médecin lequel, en toute bonne foi, ne fait pas le rapprochement entre les symptômes physiques et le vrai problème de Ninon.

D’ailleurs, cette dernière se garde bien de verbaliser à propos de sa peur de parler en public, tant au médecin qu’à sa mère. Celle-ci est sa seule référente adulte puisque veuve. Ninon n’a que fort peu connu son père, et sa mère n’a jamais eu de nouvelle relation sentimentale et encore moins de couple.

Éducation et expériences de vie sont responsables de la peur de parler en public

Ninon me précise que sa mère est enseignante et combien elle a toujours craint ses jugements et que, partant, son éducation n’est pas pour rien dans sa peur de parler en public.

Bien qu’aimante, cette mère exige de sa fille qu’elle ait des comportements sociaux adaptés et d’ailleurs, exprime souvent des jugements réducteurs sur les uns ou les autres.

Ninon se doit de bien faire et de respecter la règle maternelle tout en ayant constamment peur de ne pas y arriver.

C’est dans cette ambiance que Ninon poursuit sa scolarité puis ses études universitaires. Dans le même temps, cette jeune femme ne s’est que fort peu lâchée.

J’entends par là qu’elle s’est toujours attachée à donner d’elle une image positive. Celle d’une enfant, puis d’une adolescente et, enfin, d’une adulte responsable qui ne laisse pas libre cours à ses désirs quels qu’ils soient. Le travail d’abord, le plaisir ensuite et encore avec quelques réserves.

Elle a toujours eu peur de ce que les autres pensaient ou disaient d’elle. Alors, elle n’est jamais sortie des clous. Encore aujourd’hui, de façon quasi pathologique, elle craint le jugement des autres au point que cela frise la phobie.

Ninon veut toujours tout voulu contrôler jusqu’à ses moments de désir d’adulte me précise t-elle. Elle ne cède pas au seul désir. Il doit être accompli d’une façon mesurée et assumée, et tout doit être sous contrôle.

Comment gérer la peur de parler en public ?

La question se pose donc de savoir comment gérer la peur de parler en public autant à propos de Ninon que d’une façon générale.

Si avant même de parler en public vous pensez à vos peurs et tentez de les refoulez, vous allez vous retrouver dans une situation particulièrement pénible et douloureuse.

Il est une certitude que me confirme Ninon, c’est que sa peur de parler en public l’oblige à faire encore mieux qu’elle n’en n’est capable. Elle doit être magistrale au point que l’idée d’une standing ovation la ravit. Mais, elle ne se produit pas au Carnegie Hall.

Mais ce que ma patiente ne dit pas, c’est que, symboliquement, sa mère ne doit pas être loin.

J’écris cette précisions parce-que pour tour trouver une solution à la peur de parler en public, il est vital de comprendre les contextes dans lesquels ce trouble s’exprime.

En comprenant mieux ce qui vous arrive, en identifiant les facteurs de réaction, vous avez une vision plus objective de la façon dont, émotionnellement, les choses se passent pour vous.

C’est grâce à ce que l’on appelle une contextualisation en approche systémique que vous découvrez, si vous ne le saviez pas déjà, qu’il existe un ou des éléments de votre vie qui constituent une sorte de traumatisme lequel justifie votre problème.

C’est quelque chose dont le souvenir douloureux vous pousse à réagir, même de façon inconsciente, pour vous protéger de votre peur d’être de nouveau confronté(e) à la toute première situation anxiogène et traumatique.

C’est un évènement, que d’aucun pourrait considérer comme minime voire insignifiant, qui favorise votre peur de parler en public parce-que vous l’avez vécu comme un(e) enfant terrorisé(e).

Par exemple, en ce qui concerne Ninon, c’est sa mère et ses injonctions : « Tu dois… ».

Grâce aux exercices qui suivent, vous allez débloquer vos réactions émotionnelles. Une fois le traumatisme neutralisé, vous prendrez la parole en public sans aucune gêne ni crainte d’être jugé(e).

Dès lors, votre peur de parler en public ne sera plus un problème. D’ailleurs, la pression diminuera tellement que lorsque vous prendrez la parole en public il faudra vous interrompre tellement vous serez dans votre élément.

Même si parler en public ne sera pas un plaisir majeur pour vous, ce ne sera plus un problème pour vous à la condition que vous mettiez en place les 2 exercices qui suivent.

Comment faire quand vous avez peur de parler en public ?

Quand vous avez peur de parler en public, ne cherchez pas à contrôler vos émotions ou à minimiser ce que vous vivez comme un problème.

Si vous réagissez de la sorte, je sais que je l’ai déjà écrit, vous allez enrichir votre problème.

En effet si rationaliser ou intellectualiser au tour de votre problème, tenter de vous rassurer en vous disant que tout va bien se passer, vous le sauriez et ne seriez pas entrain de lire cet article.

Pour éviter ce piège, vous trouverez ci-après 2 exercices qui répondent à la question de savoir comment faire quand on a peur de parler en public.

Ces deux tâches thérapeutiques sont extraites du programme comportemental que j’ai conçu pour guérir de la peur de parler en public.

Exercice N°1

Dans le cadre de sa peur de parler en public, Ninon a souvent l’impression d’être une petite fille devant un ministre de l’éducation nationale.

En effet, bien qu’ayant brillamment réussi son cursus universitaire et qu’elle soit reconnue dans son métier, elle souffre d’un manque cruel de confiance en elle.

Pour traiter ce problème dans le problème, je lui demande donc de réfléchir à la toute première chose, et la plus petite des choses, qui lui permettrait de se sentir un tout petit peu apaisée en situation de parler en public.

Ninon ne sait pas me répondre tellement, me précise t’elle, sa peur est envahissante.

Alors, je lui propose alors de tenir un objet qui lui soit agréable à la forme et à la couleur, objet qu’elle doit utiliser à chaque moment de prise de parole en public.

Je lui indique qu’elle doit utiliser cet objet d’une façon particulière, l’objectif étant que Ninon se désolidarise de sa perception infantile pour retrouver pleinement un comportement adulte.

Dès lors, cette jeune femme a 2 possibilités :

  • Se comporter de façon infantile, c’est à dire fuir et, ainsi régresser,
  • Se comporter de façon adulte mais pas n’importe comment ni à n’importe quel prix.

A l’aide de cet objet, face à sa peur de parler en public, Ninon a le droit de faire le choix de régresser.

Cela signifie se comporter comme une enfant qui a peur avec tous les comportements incontrôlés que l’on peut trouver chez un(e) enfant qui n’a pas la maturité nécessaire pour gérer ses émotions. Par exemple : la fuite en avant, les larmes, les cris, les caprices, etc.

Si Ninon fait le choix de régresser, elle doit en supporter les conséquences et c’est ensemble que nous les précisons sachant qu’elles seront assez rudes.

Pour que Ninon donne le meilleur d’elle même, je fais comme dans les courses d’obstacles hippiques. Je donne un handicap à l’exercice. Plus elle régresse, plus lourde et durable est la conséquence.

Comme Montréal c’est demain, il faut marquer le coup.

Ninon doit utiliser cet exercice pour s’affirmer non seulement dans sa sphère professionnelle mais aussi dans sa sphère affective et sociale et je sais que ma patiente le suivra conformément à mes préconisations stratégiques et thérapeutiques.

A l’inverse, Ninon peut commencer à adopter un comportement adulte sans que celui-ci passe par une contrainte épouvantable ou insupportable.

En aucun cas il ne s’agit que Ninon se force à transcender sa peur de parler en public et, ainsi se fasse du mal. Au contraire, il est convenu qu’elle doit avancer de façon progressive, un pas à la fois, et de façon naturelle, en conscience.

Pour le second exercice, je lui prépare le pire de ce qu’elle redoute.

Traitement de la glossophobie avec la thérapie comportementale

Exercice N°2

Dans le même temps, je demande à Ninon de m’énumérer ce qu’elle craint de pire si, d’aventure, elle se retrouve effectivement incapable de parler en public.

En l’espèce, nous appliquons la phrase bien connue de Nietzsche :

« Ce qui ne tue pas rend fort« .

Je conviens que c’est un exercice assez particulier mais il donne des résultats extraordinaires. S’il est parfois difficile à mettre en place, ou plutôt à suivre, ses résultats sont prodigieux passés deux ou trois jours.

Ninon et moi dressons un tableau précis des scenarii à travailler. Ninon n’est pas autorisée à trouver des comportements pour éviter sa peur de parler en public

De façon mentale, elle doit absolument imaginer le pire de ce qu’elle craint quand elle doit parler en public et pousser les conséquences à leur maximum.

Cela signifie que de façon mentale, elle ne doit pas contrôler le pire qu’elle craint et, par extension, elle ne doit pas empêcher que le pire se produise quand elle a peur de parler en public.

Au contraire, elle doit provoquer ce pire et même plus.

Cela signifie : penser à toutes les conséquences les pires comme, par exemple, se ridiculiser devant son auditoire et son directeur général, imaginer que son voyage de retour en France est un enfer, qu’elle est mortifiée, qu’elle essuie la colère de son directeur général et que, pour finir, elle perd son emploi.

Après avoir été licenciée, imaginer qu’elle cherche un nouvel emploi mais que précédée d’une image tellement désastreuse que personne ne veut la recruter.

Elle rencontre alors des problèmes professionnels, économiques, sentimentaux, familiaux, etc. à propos desquels sa mère n’oublie pas de l’accabler.

Quelques temps plus tard, Ninon m’apprend qu’après son voyage au Canada, une promotion lui être proposée.

Par la suite, nous nous sommes revus pour consolider la solution stratégique liée à sa peur de parler en public.

Ninon a retrouvé confiance et elle commence, enfin, à se lâcher, à être moins comptable de ses désirs dans tous les domaines de sa vie.

La peur de parler en public a progressivement cédé le pas au lâcher prise et nul n’aura été besoin de consommer force médicament pour traiter la peur de parler en public de Ninon.

Existe t’il un médicaments contre la peur de parler en public ?

Les bêtabloquants sont des médicaments très efficaces pour faciliter la prise de parole en public.

Ils permettent une meilleure gestion du stress dans toutes les situations. Malheureusement, ce n’est pas une solution à long terme, mais seulement une aide ponctuelle avant certaines prises de paroles en public pour les personnes très anxieuses.

Et, une fois n’est pas coutume, ces bêtabloquants minimisent les symptômes de la peur de parler en public et ne sont pas une solution définitive à ce problème en plus du fait qu’à haute dose ils peuvent être mortels.

Quelle est la solution à la peur de prendre la parole en public ?

Contre la peur de parler en public et toutes les phobies en général, la meilleure solution aujourd’hui, c’est l’approche systémique de Palo Alto.

Cette approche stratégique et brève orientée solution a rapidement gagné en popularité depuis un peu plus d’une dizaine d’années et doit son succès à son efficacité.

En effet, il est notoire que cette approche thérapeutique permet de résoudre plus de 16 cas sur 17 en moins de 3 mois, et ce de façon naturelle, là où des thérapies conventionnelles nécessitent des années.

L’approche systémique, c’est la garantie de ne plus jamais avoir peur de prendre la parole en public.

Dès lors :

  • Si Vous souhaitez mettre un terme définitif à votre peur de parler en public,
  • Si Vous voulez retrouver confiance en vous,
  • Si vous souhaitez que la prise de parole en public soit pour vous une simple formalité...

…Je vous invite à prendre connaissance du protocole thérapeutique que j’ai conçu pour traiter facilement la peur de parler en public. Pour information, cette méthode est en tous points identique à celle utilisée pour aider Ninon.

Pour regarder la vidéo de présentation de ce programme thérapeutique, je vous invite à cliquer sur le lien ci-dessous :


La + efficace des solutions commence ici.


Article mis à jour le 20 novembre 2023 par Frédéric Arminot.


Frédéric Arminot
Frédéric Arminot

Ancien grand anxio-dépressif, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, je suis spécialisé dans le traitement des problèmes d'angoisse, d'anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, et exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste (coach comportemental). Mes compétences dans les domaines de l'approche systémique de Palo Alto (approche stratégique et brève orientée solution) me permettent de résoudre 16 cas sur 17 en moins de 2 mois (95 % de résultats). Pour en savoir +, je vous invite à prendre connaissance du protocole de résolution de problèmes en ligne que j'ai conçu. Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi bénéficier de consultations thérapeutiques en cliquant sur ce lien : Consultations thérapeutiques

    8 replies to "Peur de parler en public : comment ne plus avoir peur de prendre la parole en public ?"

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      Je viens de vous adresser un mail en réponse à votre demande.

    • Benigna gervine

      Merci beaucoup j’aimerai encore apprendre avec vous car j’en souffre aussi

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      N’hésitez pas à me solliciter à l’aide la page contact si vous avez des questions.

    • Mozard

      Bnsr , c’est très intéressant et important , merci

    • Bonjour Eric, merci de m’envoyer un mail afin que nous puissions dialoguer sur votre problème et que je puisse vous aider. Belle soirée, Frédéric

    • Éric

      Merci de m’envoyer les informations
      Cordialement

    • Bonjour,
      Merci pour votre message.
      je viens de vous envoyer un e-mail avec toutes les informations dont vous avez besoin.
      Bien à vous,
      Frédéric Arminot

    • Frank

      Très intéressant j’aimerais davantage en apprendre

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