Sans le savoir, j’ai longtemps souffert d’acrophobie, pour autant, je ne m’en suis pas rendu compte tout de suite.

Autant me retrouver en haut de la Tour Eiffel n’Ă©tait pas un problĂšme, autant me retrouver sur la passerelle du tĂ©lĂ©phĂ©rique de l’aiguille du midi a Ă©tĂ© un drame. Mais, çà, c’Ă©tait avant que je ne dĂ©couvre les moyens de traiter mon acrophobie avec la thĂ©rapie comportementale.

Peut-ĂȘtre vous demandez-vous si vous souffrez d’acrophobie ? A moins que vous ne vous soyez posĂ© la question parce qu’il vous est dĂ©jĂ  arrivĂ© de ressentir une peur des hauteurs et du vide importante, ou Ă©tonnante ? Peut-ĂȘtre avez-vous remarquĂ© que, depuis cette premiĂšre fois, inattendue, vous continuez Ă  souffrir d’acrophobie ?

Du coup, mĂȘme si vous ne passez pas votre vie en haut des gratte ciel, ou sur le somment de l’Himalaya, vous vous posez la question de savoir Ă  quoi tient votre acrophobie.

Alors, je m’en vais vous expliquer tout ce qui concerne cette peur des hauteurs, c’est Ă  dire, les symptĂŽmes de l’acrophobie, et comment soigner l’acrophobie.

DĂ©finition de l’acrophobie

C’est une lapalissade que de l’Ă©crire mais, dans acrophobie, il y a phobie. Les phobies sont gĂ©nĂ©ralement des peurs ou des craintes irraisonnĂ©es, hors de contrĂŽle.

L’acrophobie est donc une crainte, une hantise, ou encore une peur extrĂȘme des hauteurs et du vide. C’est l’une des phobies les plus communes, et les courantes. C’est un problĂšme sĂ©rieux et handicapant, mĂȘme si cette sensation de peur est irrationnelle.

Il existe tout un tas de gens contraints de refuser un emploi Ă  cause de leur peur des hauteurs.

Ainsi, l’idĂ©e mĂȘme de se retrouver coincĂ©s dans le bureau au 24Ăš Ă©tage d’une tour leur est insupportable. De la mĂȘme façon, elles peuvent refuser d’aller voir un ami malade parce qu’il se trouve hospitalisĂ© dans une chambre au 4e Ă©tage.

La perception de la dite hauteur est propre Ă  chaque individu. Ainsi, pour certaines personnes les symptĂŽmes de l’acrophobie peuvent s’exprimer dĂšs le 1er Ă©tage (environ 5 mĂštres), et pour d’autres pas avant le 5Ăš Ă©tage.

Dans la mĂȘme veine, pour une personne qui souffre acrophobie, monter sur une Ă©chelle ou en descendre, aller sur le balcon ou encore regarder par la fenĂȘtre, sont de vĂ©ritables Ă©preuves.

Ces personnes vont donc tout faire pour Ă©viter de se confronter Ă  ce qui leur pose problĂšme. Et, bien sur, comme j’ai coutume de l’Ă©crire, plus le processus d’Ă©vitement est utilisĂ©, plus c’est contre productif.

C’est exactement la mĂȘme chose quand une personne est phobophobe. Plus elle essaie de contrĂŽler sa peur d’avoir peur, pire c’est.

Les symptĂŽmes de l’acrophobie

Imaginez : vous ĂȘtes en hauteur et vous cherchez expressĂ©ment Ă  redescendre. Du coup, vous Ă©vitez de regarder vers le bas et cherchez Ă  vous agripper, ou Ă  vous accrocher, Ă  quelqu’un ou Ă  quelque chose.

Vous avez peur quand vous ĂȘtes en hauteur, et cela vous met dans une situation inconfortable. Alors, cela se confirme, vous souffrez d’acrophobie.

L’acrophobie n’est pas le vertige.

En effet, le vertige est l’un des symptĂŽmes de la peur du vide et de la hauteur. Le fait d’ĂȘtre en hauteur va engendrer une crise de panique chez la personne victime de cette phobie.

On parle alors de crise de panique sur la foi des éléments suivants :

  • Vertige (sensation de rotation, tremblement des jambes),
  • Jambes qui flageolent,
  • AccĂ©lĂ©ration du rythme cardiaque,
  • Étourdissement,
  • Paralysie temporaire,
  • IncapacitĂ© Ă  se raisonner, Ă  objectiver,
  • Besoin irrĂ©pressible de fuir.
La peur du vide se soigne comme n'importe quelle phobie

Les causes de l’acrophobie

Pour mieux comprendre l’acrophobie, il faut chercher à en connaitre sa source. Deux facteurs sont souvent à l’origine de cette peur du vide, ou des hauteurs :

  • Un ancien traumatisme (ex: chute pendant votre jeunesse).
  • Une dĂ©faillance de l’oreille interne.

L’oreille interne joue un rĂŽle primordial au niveau de la circulation des informations du cerveau aux membres, et par rapport Ă  l’équilibre du corps. Si ce fonctionnement est affectĂ©, il y a risques d’informations contradictoires au corps, aux muscles, Ă  l’Ɠil, et au cerveau.

Il y aura alors une confusion au niveau de l’organisme qui va rĂ©agir diffĂ©rente et, du coup, de façon inadaptĂ©e. Les informations reçues ne pourront plus ĂȘtre Ă©valuĂ©es convenablement. Vous allez donc vous sentir dĂ©stabilisĂ©(e).

C’est exactement ce qu’il m’est arrivĂ© en haut de l’aiguille du Midi.

Des amis, mon Ă©pouse et moi, attendions depuis un bon moment l’arrivĂ©e du tĂ©lĂ©phĂ©rique pour redescendre. Nous Ă©tions Ă  plusieurs, perchĂ©s sur une passerelle en colimaçon. Je sentais la passerelle bouger latĂ©ralement, sans doute le poids des personnes prĂ©sentes, et le vent. J’ai senti que je me liquĂ©fiais puis tout le monde s’est moquĂ© de moi. Ce n’est qu’une fois redescends Ă  Chamonix que j’ai retrouvĂ© mon calme. Je suis sorti traumatisĂ© de cette Ă©preuve.

Pendant des annĂ©es, j’Ă©tais mortifiĂ© Ă  l’idĂ©e d’aller en hauteur. Je pense que, d’une certaine façon, j’avais honte de ne pas savoir maitriser ma peur alors que je n’avais aucune raison d’avoir peur. Dans tous les endroits en hauteur, tout Ă©tait savamment sĂ©curisĂ©, et pourtant.

Des années plus tard, confronté aux conséquences de mon acrophobie, je me suis fait aidé par un confrÚre.

Depuis lors, je sais quoi faire, et comment faire. Je ne ressens plus aucune anxiĂ©tĂ©, ni honte ou culpabilitĂ©, Ă  l’idĂ©e de me trouver, debout sur mes pieds et mes jambes, Ă  3000 mĂštres de hauteur.

L’acrophobie est le symptĂŽme d’un tempĂ©rament anxieux

L’acrophobie touche beaucoup plus les femmes que les hommes.

Peut-ĂȘtre est-ce parce que les femmes ont naturellement tendance Ă  ĂȘtre anxieuses. Une personne naturellement anxieuse est donc plus exposĂ©e Ă  l’acrophobie que le reste de la population.

Il faut Ă©galement signaler que, chez certaines personnes, la source de l’acrophobie provient des rĂ©actions de leurs parents, ou de leur entourage proche, vis-Ă -vis des hauteurs.

Exactement comme si vous avez Ă©tĂ© Ă©duquĂ©(e) par des personnes qui vous ont toujours dit qu’il y a un risque Ă  se retrouver dans des endroits clos sans Ă©chappatoire et que ce type de situation ait fini par faire de vous une personne agoraphobe.

Les parents qui ont gĂ©nĂ©ralement peur des hauteurs donnent un modĂšle de rĂ©actions nĂ©gatives et anxieuses Ă  leurs enfants, lesquels finissent par se l’approprier, et le reproduire.

« Pourquoi, moi l’enfant, saurais-je gĂ©rer ce que mes parents n’arrivent pas Ă  faire. Si eux n’y arrivent pas, moi non plus. S’ils ont peur, je ne peux qu’avoir peur« .

A leur tour, certains de ces enfants, devenus adultes, deviendront acrophobe. Ce qui, une fois n’est pas coutume, confirme combien l’Ă©ducation a sa part quant Ă  la pathologie d’un individu.

De fait, traiter l’acrophobie repose sur des stratĂ©gies comportementales spĂ©cifiques Ă  chacun.

Acrophobie : les différents traitements

Il existe plusieurs mĂ©thodes pour traiter l’acrophobie :

  • HomĂ©opathie.
  • Hypnose.
  • KinĂ©sithĂ©rapie.
  • ThĂ©rapie comportementale.

Il est de notoriété publique que la thérapie comportementale est la méthode la plus efficace pour soigner les phobies.

Elle est donc toute aussi efficace pour soigner l’acrophobie puisque l’approche comportementale vous amĂšne Ă  progressivement corriger, puis Ă  Ă©liminer vos pensĂ©es, et croyances erronĂ©es.

Dans l’approche comportementale, et de façon prĂ©alable, le thĂ©rapeute va essayer de vous amener Ă  accepter votre acrophobie.

En effet, et malheureusement, les personnes ayant peur du vide, donc souffrant d’acrophobie, sont souvent traitĂ©es de personnes faibles.

Plus simplement, il est souvent dit Ă  leur sujet qu’elles manquent de courage. Les intĂ©ressĂ©es ont alors tendance Ă  cacher la rĂ©alitĂ© de leur acrophobie, parce qu’elles en conçoivent de la honte (ex: votre serviteur).

C’est d’ailleurs comme cela que l’on entend beaucoup plus souvent parler de vertiges.

C’est un peu comme les personnes qui disent ĂȘtre allergique au tabac pour justifier leur abstinence au lieu de simplement reconnaĂźtre qu’elles sont dĂ©pendantes au tabac (j’en parle en connaissance de cause, je le suis…).

D’ailleurs, ne dit-on pas que le tabac est… une drogue?


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La thérapie comportementale

Ensuite, le thérapeute comportemental va vous aider aider à décrire, et à identifier puis déchiffrer vos émotions ce qui va vous permettre de les anticiper.

Par la suite, grĂące Ă  diffĂ©rentes techniques complĂ©mentaires (ex: relaxation), vous pourrez plus facilement changer de comportement en situation de stress ou de panique face Ă  des situations d’exposition au vide ou Ă  des hauteurs consĂ©quentes.

Par exemple, vous saurez mieux gĂ©rer une crise d’angoisse face au vide. Avec le temps, l’objectif est, bien sur, de neutraliser votre acrophobie, c’est Ă  dire de ne plus le vivre comme un problĂšme.

En ce qui me concerne, je sais que je suis acrophobe, mais aprĂšs l’aide d’un confrĂšre, je ne le vis plus comme un problĂšme. Je sais dĂ©sormais quoi faire, et comment faire.

Quoiqu’il en soit, pour traiter l’acrophobie, vous pouvez vous rĂ©fĂ©rez Ă  la thĂ©rapie comportementale en cabinet, ou recourir Ă  un programme thĂ©rapeutique en ligne.

Dans l’intervalle, quand vous ĂȘtes exposĂ©(e) au vide, vous pouvez :

  • Respirer profondĂ©ment,
  • Garder les yeux ouverts plutĂŽt que fermer,
  • Soutenir une vision droite, et loin devant vous,
  • Vous concentre sur une tĂąche, ou un point, afin de ne pas paniquer,
  • Prendre appui sur une personne, ou quelque chose, pour avancer.

Ne pas faire n’importe quoi pour soigner l’acrophobie

Dans le cadre de votre traitement, il y a de fortes présomptions que vous vous essayiez à braver votre peur du vide, et alliez en hauteur. Vous pourriez aussi tenter de passer sur un pont, ou une passerelle.

Si vous envisagiez de tels comportements d’exposition, soyez trĂšs vigilant, et ne forcez rien. Progressez trĂšs doucement, faites un pas en avant et deux en arriĂšre (dans le programme thĂ©rapeutique que j’ai conçu, je vous explique comment faire, et pourquoi cette mĂ©thode trĂšs paradoxale).

En bref, respectez-vous.

Effectivement, je vois trop de gens qui se sont essayĂ©s Ă  des expositions massives, et qui se retrouvent encore plus bloquĂ©s qu’avant, simplement parce que, par orgueil, elles s’en sont trop demandĂ©.

Si dans la rĂ©gion dans laquelle vous habitez, il n’y a pas de cabinet de thĂ©rapie comportementale, je vous invite Ă  regarder la vidĂ©o en bas du prĂ©sent article (lien jaune). Elle vous explique comment vous traiter l’acrophobie facilement et rapidement.

Pour information, l’acrophobie, ou peur du vide, ou peur des hauteurs, est rĂ©solue en moins de 2 mois avec ce programme thĂ©rapeutique en ligne, lequel vous garantit plus de 95 % de rĂ©sultats positifs.

Alors, comme le conclut l’un de mes amis, Ă  chaque article qu’il Ă©crit dans le cadre de ses activitĂ©s professionnelles… Enjoy!

Acrophobie ou peur des hauteurs : y a t’il une diffĂ©rence ?

La peur du vide est une réaction naturelle et parfaitement saine. Face au danger, notre cerveau réagit et tente de nous préserver. Malheureusement, cette peur entraßne parfois des effets secondaires indésirables, comme des vertiges (symptÎmes de peur du vide).

Dans les cas extrĂȘmes, cela provoquer des crises de panique, des vomissements voire des Ă©vanouissements. On parle alors de phobie. Quel que soit le degrĂ© d’apprĂ©hension, il est nĂ©cessaire d’apprendre Ă  maĂźtriser sa peur du vide.

La peur du vide est diffĂ©rente du vertige. Avoir le vertige en hauteur est une rĂ©ponse physiologique normale qui disparaĂźt avec l’habitude. L’acrophobie implique une rĂ©action plus forte, comprenant parfois des vertiges.

Il suffit de s’imaginer en hauteur ou de regarder quelqu’un en hauteur pour qu’elle se dĂ©clenche. Les crises de phobie peuvent alors ĂȘtre trĂšs violentes.

Faire la différence avec la peur des hauteurs et les vertiges

La peur du vide et les vertiges ne sont pas du tout la mĂȘme chose.

La peur du vide et de la hauteur, que l’on appelle acrophobie dans ses formes pathologiques, provoque des vertiges, mais on peut avoir des vertiges sans acrophobie.

Il est vital de faire la diffĂ©rence entre les deux car les traitements varient selon la pathologie. Le vertige correspond Ă  une sensation de dĂ©placement du corps par rapport Ă  l’environnement et inversement.

L’environnement semble pris dans des mouvements incontrĂŽlables auxquels le corps ne peut pas s’adapter malgrĂ© tous vos efforts. En d’autres termes, et pour simplifier grossiĂšrement, la tĂȘte vous tourne.

Les vertiges sont un symptĂŽme de la phobie des hauteurs

L’acrophobie de son cĂŽtĂ©, c’est-Ă -dire la peur du vide, se manifeste quand vous vous trouvez en hauteur ou prĂšs du vide. MĂȘme si la simple idĂ©e du vide peut vous donner une attaque de panique, elle a besoin d’un Ă©lĂ©ment dĂ©clencheur, ce qui n’est pas toujours le cas des vertiges.

En fait, la peur du vide est une phobie.

C’est donc un trouble anxieux et psychique qui nĂ©cessite une solution sur le plan psychologique. Les vertiges peuvent ĂȘtre le rĂ©sultat d’un problĂšme neurologique, d’une pathologie Ă  l’oreille interne, d’une arthrose cervicale, etc.

Ce sont donc deux problĂšmes bien distincts.

Les symptĂŽmes de la peur des hauteurs

La peur des hauteurs est une peur plutÎt répandue.

Ses symptĂŽmes sont assez classiques et correspondent aux symptĂŽmes de presque toutes les phobies. Cependant l’objet de la phobie implique quelques originalitĂ©s, comme la sensation d’ĂȘtre irrĂ©sistiblement attirĂ©(e) par le vide.

Voici donc les symptîmes de l’acrophobie :

  • Vertiges et perte d’équilibre,
  • Paralysie temporaire, notamment Ă  cause de spasmes musculaires,
  • NausĂ©es et douleurs intestinales,
  • Sentiment d’oppression et difficultĂ©s respiratoires,
  • AccĂ©lĂ©ration du rythme cardiaque,
  • Sueurs froides.

Les personnes qui souffrent d’acrophobie redoutent l’apparition d’une crise. et font gĂ©nĂ©ralement en sorte d’Ă©viter toutes les situations susceptibles d’alimenter la phobie :

  • Vacances Ă  la montagne,
  • DĂ©jeuner sur un balcon,
  • Visite d’un appartement ou d’un bureau au sommet d’une tour,
  • Etc.

Parfois, la simple apprĂ©hension d’une situation de ce genre provoque les premiers symptĂŽmes de la phobie.

Comment se déconditionner de la peur des hauteurs ?

Il n’existe pas de mĂ©dicaments contre la phobie.

Au mieux, les mĂ©decins prescrivent des anxiolytiques pour permettre au patient de passer une Ă©preuve difficile. Par exemple, si vous avez une phobie de l’avion, prendre un anxiolytique facilite un voyage de quelques heures sans que vous n’ayez Ă  supporter une crise de panique.

Ce n’est malheureusement pas une solution à long terme.

En effet, la phobie reste et les anxiolytiques provoquent une accoutumance rapide et une forte dépendance. Pour vaincre définitivement ses phobies, la meilleure solution reste la thérapie comportementale.

Le comportementaliste vous accompagne pour dĂ©sensibiliser progressivement votre cerveau Ă  l’objet de sa peur. L’objectif consiste Ă  l’aider Ă  neutraliser ses rĂ©actions face Ă  des situations considĂ©rĂ©es comme dangereuses.

Votre cerveau les considĂšre comme telles sur la foi de son expĂ©rience, c’est Ă  dire d’Ă©lĂ©ments constituants votre histoire de vie et qu’il a gardĂ© en mĂ©moire. Dans un premier temps, il s’agit de neutraliser toute rĂ©action violente et incontrĂŽlĂ©e comme une Ă©ventuelle crise de panique.

Dans un second temps, d’Ă©valuer et d’objectiver le danger de sorte Ă  prendre de la distance par rapport au stress perçu par vous. Pour cela, la premiĂšre partie de la thĂ©rapie est thĂ©orique, voire didactique.

Elle vous invite Ă  observer et Ă  analyser le mĂ©canisme d’apparition de vos peurs et leur dĂ©veloppement.

Comment ne plus avoir peur d'ĂȘtre en hauteur

L’objectif est d’identifier les pensĂ©es irrationnelles Ă  la source de votre panique. Une fois que vous avez clairement identifiĂ© de quoi il retourne, vous vous dĂ©sensibilisez progressivement de votre peur des hauteurs grĂące Ă  des techniques comportementales.

GrĂące Ă  celles-ci, jamais, au grand jamais, vous n’ĂȘtes obligĂ©(e) de vous confronter physiquement Ă  votre peur des hauteurs, Ă  vous mettre Ă  l’Ă©preuve donc, pour vous forcer Ă  dĂ©passer votre phobie des hauteurs.

Dans le cas contraire, c’est comme si on vous obligeait Ă  ĂȘtre hĂ©tĂ©ro alors que vous ĂȘtes homo ou l’inverse. GrĂące Ă  la thĂ©rapie comportementale, le respect de vous mĂȘme vous est garanti.

Ainsi, progressivement, vous lĂąchez prise sur des situations anxiogĂšnes et les abordez sereinement. Vous pouvez aussi faire le choix de vous en tenir Ă  l’Ă©cart considĂ©rant alors que vous n’avez pas envie de vous faire du mal.

C’est Ă  dire ne pas faire d’un problĂšme un problĂšme.

Comment ne plus avoir peur des hauteurs en montagne ?

Faire de l’escalade quand on a le vertige, c’est comme de vouloir conduire une voiture en Ă©tat d’ivresse. C’est dangereux.

Il y a de fortes probabilitĂ©s qu’une fois en montagne, vous soyez attirĂ©(e) par le vide. J’en connais un rayon sur le sujet puisque… j’ai le vertige.

Je suis Ă  la fois fascinĂ© et attirĂ© par ce qu’il y a en-dessous. Du coup, je sais que j’anticipe et que mon vertige est gĂ©nĂ©rĂ© par cette sorte d’attirance et de rĂ©pulsion anxieuse que j’ai pour le vide. Entendons nous bien, je ne suis pas acrophobe, j’ai le vertige tout simplement.

Je ressens cette sensation pĂ©nible quand je suis en montagne, ou sur une falaise au bord de la mer. Il n’y a rien pour me protĂ©ger d’une Ă©ventuelle chute, et je n’Ă©prouve absolument pas cette sensation quand je suis en haut de la Tour Eiffel.

En altitude (montagne/falaise) j’ai Ă  la fois peur de tomber et je me sens attirĂ© par ce qu’il y a en contrebas. Comme une sorte de pulsion morbide. Depuis le temps que c’est comme çà, je sais quoi et comment faire pour Ă©viter le vertige.

C’est comme pour trouver quelque chose dans mon frigidaire. Je recule de quelques pas et le vertige disparait.

Ainsi, je profite de la situation, de la vue, et du paysage. Quoiqu’il en soit, je trouve dommage de vous interdire tout ce qui est susceptible de vous procurer du plaisir au motif de ces vertiges en altitude.

Dans le mĂȘme temps, se forcer Ă  aller en montagne alors qu’on a peur du vide, n’est pas une solution. Du coup, comment et quoi faire quand on a le vertige liĂ© Ă  l’escalade ou Ă  la marche en montagne ?

Vous préparer, tout simplement.

DĂšs lors, ne vous imposez pas ce que vous ne pouvez pas supporter. Commencez par gravir des montagnes ou Ă  pratiquer l’escalade qui sont Ă  votre portĂ©e.

Progressez lentement, sans jamais regarder en bas. Regardez toujours Ă  la hauteur de vos yeux, droit devant vous. Si, pendant votre escalade, vous sentez les vertiges venir, arrĂȘtez-vous et prenez le temps de reprendre vos esprits.

Surtout, ne forcez rien. En cas de vertiges plus ou moins importants liĂ©s Ă  l’altitude, si vous vous contraignez Ă  progresser, vous risquez de vous bloquer.

Cela signifie ne pas profiter du paysage et, en prime, vous faire trĂ©s peur pour une ascension plus consĂ©quente quand vous vous sentirez prĂȘt(e), en plus d’avoir de vous une image dĂ©gradĂ©e, de vous sentir coupable, et d’altĂ©rer votre confiance en vous.

Les vertiges en montagne sont alors Ă  apprĂ©hender comme un processus de croissance. Vous n’ĂȘtes pas devenu(e) la personne que vous ĂȘtes du jour au lendemain n’est-ce pas ? Alors, laissez vous du temps, et respectez vos limites.

Vous ĂȘtes courageux(se), c’est dĂ©jĂ  Ă©norme.

DĂšs lors, ne soyez pas tĂ©mĂ©raire du fait d’un orgueil dĂ©mesurĂ© ou par peur du jugement des autres. L’expĂ©rience aidant, peut-ĂȘtre que votre limite sera de vous contenter du Semnoz en acceptant que vous ne pourrez pas escalader la chaine des alpes 😊.

Vous avez le vertige en escalade alors que d’autres ne ressentent aucun vertiges. C’est comme çà. Vous ne pouvez rien y changer et l’accepter est le meilleur positionnement que vous pouvez avoir.

Pourquoi certaines personnes ne souffrent-elles pas de la peur des hauteurs ?

La science n’a pas encore totalement Ă©lucidĂ© ce mystĂšre. Certaines personnes sont totalement immunisĂ©es contre la peur des hauteurs et tous ses effets secondaires. Ils peuvent escalader des gratte-ciel sans crainte et marcher en Ă©quilibre au bord d’un prĂ©cipice sans peur. Pourquoi?

Plusieurs Ă©tudes ont comparĂ© le fonctionnement cĂ©rĂ©bral de ces personnes avec celui de patients souffrant d’acrophobie. Des similitudes existent et permettent de conclure – temporairement – que les zones dĂ©diĂ©es Ă  la peur sont moins stimulĂ©es chez ceux qui n’ont pas la peur des hauteurs.

Ils ont donc moins peur que la normale, mĂȘme quand cela n’a rien Ă  voir avec la hauteur.

Pourquoi ont-ils cette particularité cérébrale, on ne le sait pas. On imagine cependant que ces individus ont été naturellement éliminés de la population il y a plusieurs millénaires.

En effet, la peur permet de survivre face Ă  nos nombreux prĂ©dateurs, cette mĂȘme peur relative Ă  la peur des hauteurs.

Pour en finir avec l’acrophobie, je vous offre d’accĂ©der Ă  une solution trĂ©s efficace et vous invite Ă  en dĂ©couvrir la prĂ©sentation puis Ă  en bĂ©nĂ©ficier en cliquant sur le lien ci-aprĂšs :


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Article mis à jour le 21 novembre 2023 par Frédéric Arminot.

    8 replies to "Acrophobie : comment ne plus avoir peur du vide ?"

    • FrĂ©dĂ©ric Arminot

      Bonsoir Casimir,

      Je suis ravi que la lecture de cet article vous ait aidĂ© Ă  surmonter vos symptĂŽmes d’acrophobie.

      N’hĂ©sitez pas si vous avez besoin de prĂ©cisions.

    • Casimir

      BONJOUR je me rĂ©jouis de la lecture qui me fixe sur un mal que j’avais et que je ne savais quoi expliquer. J’ai Ă©tĂ© victime d’un malaise et pour ne pas m’ecrouler j’ai me suis assis par terre sauf que quelque temps aprĂšs j’avais l’impression que le ciel s’est renverser et que la terre s’est soulevĂ©. AprĂšs cette pĂ©riode je ne pouvais plus passer sur les flancs de coline oĂč j’avais l’habitude.,ni grimper aux arbres en hauteur

    • FrĂ©dĂ©ric Arminot

      Bonsoir AV,

      Plus que d’un problĂšme d’acrophobie, je parlerais d’une peur orientĂ©e vers une angoisse projective. J’entends par lĂ , mĂȘme si cela relĂšve d’une lapalissade, d’une peur Ă  propos de quelque chose que votre neveu redoute. Et je pense que votre neveu a justement peur de cet escalier dans le cadre du spectacle de fin d’annĂ©e (A t’il peur de tomber? Peur de se donner en spectacle s’il tombe? Peur d’ĂȘtre mauvais acteur de la descente?). Je ne sais pas, et ce qui prĂ©cĂšde ce ne sont qu’interprĂ©tations de ma part. Pas une solution.

      DĂšs lors, pour aider celui-ci Ă  rĂ©soudre son problĂšme et Ă  descendre les escaliers sans craintes et, partant, Ă  participer au spectacle de fin d’annĂ©e et Ă  y prendre plaisir, je vous invite Ă  appliquer les mĂȘmes prĂ©conisations que j’ai rĂ©digĂ© dans le cadre des angoisses nocturnes chez l’enfant.

      Vous trouverez l’article correspondant en cliquant sur le lien ci-dessous. N’hĂ©sitez pas Ă  me solliciter si vous avez des questions Ă  ce sujet sachant qu’il vous suffit de faire comme je le prĂ©conise dans l’article pour que les peurs de votre neveu disparaissent (ou Ă  tout le moins, soient moins fortes puis disparaissent).

      « Comment résoudre un problÚme de peurs chez un enfant?« 

    • AV

      Bonjour,
      Merci pour cet article trĂšs instructif. Dans le cas d’une acrophobie chez un jeune enfant, j’imagine qu’il est nĂ©cessaire d’adapter la thĂ©rapie comportementale ?
      Mon neveu de 4 ans est terrifiĂ© par les escaliers depuis petit (il n’est jamais tombĂ©) et se crispe dĂšs qu’il monte sur la scĂšne pour rĂ©pĂ©ter le spectacle de son Ă©cole auquel il voudrait pourtant tellement participer.
      Merci et belle journée

    • Bonjour,

      L’acrophobie, comme la plupart des phobies d’ailleurs, est le symptĂŽme d’un autre problĂšme. Le plus souvent un problĂšme d’angoisse ou d’anxiĂ©tĂ©. Dans la mesure oĂč les mĂ©dicaments n’ont rien donnĂ©, et dans celle oĂč l’Ă©vitement (ne plus vous rendre dans des tours) vous confronte Ă  d’autres problĂšmes, je vous invite Ă  regarder une vidĂ©o dont le lien apparait en-dessous de ce commentaire.

      Dans cette vidĂ©o, je vus explique comment mettre un terme dĂ©finitif Ă  votre phobie des hauteurs et, partant, Ă  retrouver confiance en vous et ainsi reprendre le chemin de votre vie comme vous l’entendez.

      N’hĂ©sitez pas Ă  me solliciter si vous avez des questions. Bien Ă  vous.

      – Comment ne plus avoir peur des hauteurs, et traiter l’acrophobie?

    • Huray

      Bonjour

      Je vis le meme probleme que Germain.
      Le simple fait de penser traverser un pont, ĂȘtre dans une tour me plonge dans une peur totale. Travaillant dans une tour au 18Ăšme Ă©tage et faisant de trop grand efforts (crises de panique Ă  rĂ©pĂ©tition, j’ai perdu mon travail et je suis dĂ©sormais sans emploi. Je n’ai plus de crise de panique mais je ne suis plus capable de retravailler dans une tour. Cela n’est pas une solution car je vais devoir retravailler et je suis dĂ©pourvu (les solutions mĂ©dicamenteuses ont Ă©chouĂ©).
      Merci d’avance.

    • FrĂ©dĂ©ric Arminot

      Bonjour Germain,

      Il est certain qu’en essayant de vous confronter Ă  votre problĂšme comme vous essayez courageusement de le faire, cela ne peut qu’aggraver vos symptĂŽmes puisque vous essayez sans doute de les contrĂŽler pendant que vous y pensez. Ce qui aggrave le problĂšme. Quand vous faites çà, c’est comme si vous dites une chose et son contraire Ă  votre cerveau. Lequel panique et accroit votre peur.

      Il existe des moyens beaucoup plus simples pour Ă©liminer dĂ©finitivement votre peur du vide ou des hauteurs. En bĂ©nĂ©ficier vous permet de ne plus vous inquiĂ©ter d’un Ă©ventuel entretien professionnel dans un grand immeuble. DĂšs lors, en utilisant ces techniques, vous pouvez retrouver un emploi et vivre votre vie normalement.

      Si cela vous intéresse, dites le moi, et je vous expliquerais comment faire. Bien à vous.

    • Germain

      Je suis la personne qui souffre le plus de mon acrophobie,je ne peux mĂȘme pas l ‘imaginĂ© ,mĂȘme en rĂȘve j’ai ce problĂšme, parfois dans mon lit j ‘Ă©ssaie de m’imaginer en hauteur mais je sens que je vais mourrir car mon cerveau rĂ©agit trĂšs mal je dois arreter ça tout de suite et quand je grimpe, depuis le dexiĂšme Ă©tage je commence Ă  avoir mal, je sens tout les mal du monde,battement,nausea,tremblement et le pire cette force qui m’attire vers le vide.
      J’ai ratĂ© un emploie acause de ça car du quatriĂšme Ă©tages passant l’examen ecrite j’ai telment paniquĂ© que je suis obligĂ© d’abandonnĂ© l’interview.
      Je ne sais quoi faire.

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