Le mot claustrophobie désigne la peur des espaces clos et de l’enfermement. Le manque d’espace provoque naturellement un malaise chez l’immense majorité des personnes. En matière de claustrophobie et d’espaces clos, ou d’espaces confinés, je pense aux magasins, aux salles de cinéma, aux théâtres, etc., sans vision extérieure (sans fenêtres ou ouvertures sur l’extérieur).

Idem en ce qui concerne les espaces exigus fermés sans sortie visible et accessible. Je pense ainsi aux personnes détenues, incarcérées (prison) et claustrophobes.

La claustrophobie, c’est quand ce malaise se transforme en véritable état de panique comme quand quelqu’un souffre de la phobie des hauteurs. Si on ne la prend pas en charge, la claustrophobie peut devenir handicapante et empêcher de mener à bien de nombreuses activités.

Pour toutes ces raisons, il est donc vital de s’interroger quant à savoir quel est le meilleur traitement de la claustrophobie.

Définition de la claustrophobie

La claustrophobie désigne davantage la peur de l’enfermement que la peur des petits espaces. Une grande pièce sans fenêtres, ou pis encore, sous terre, produit d’intenses terreurs aux personnes claustrophobes.

La peur des petits espaces n’est finalement qu’une conséquence de cette crainte de l’enfermement. La personne claustrophobe associe le manque de mobilité à l’enfermement. Voilà pourquoi les ascenseurs sont une source d’angoisse très importante.

La claustrophobie est une phobie encore mal connue et mal comprise. Elle compte parmi les phobies les plus fréquentes puisque près de 10 % de la population mondiale en souffre. Pourtant, comprendre exactement ses origines est encore difficile.

Selon certains chercheurs, cette phobie serait même présente chez 100 % de la population, mais à divers degrés. Elle serait en fait un instinct de survie primaire que nous avons tous conservé.

Pour comprendre la claustrophobie, on ne doit pas la confondre avec la gêne que nous éprouvons tous quand nous manquons d’espace. Par exemple, la peur qui s’empare de nous quand nos bras sont bloqués ou que nous ne pouvons pas bouger à notre aise est tout à fait naturelle.

Chez les claustrophobes, la panique précède la véritable obstruction des mouvements. D’ailleurs, la simple idée d’être enfermé dans une pièce sans fenêtres peut produire des crises de panique.

Comment savoir si l’on est claustrophobe ?

Le meilleur moyen pour déterminer si vous êtes claustrophobe ou non, c’est de commencer par vous interroger sur les conséquences de votre peur au quotidien.

Si les petits espaces vous angoissent ou que vous n’aimez pas être enfermé(e) quelque part (ascenseur, avion, voiture, etc.), vous pouvez développer une claustrophobie, mais cela ne veut pas dire que vous êtes claustrophobe.

D’une manière générale, la médecine estime que la phobie est une peur qui produit des états de panique handicapants. Si monter dans un ascenseur vous inquiète ou vous met mal à l’aise, vous souffrez sans doute d’anxiété, mais pas encore de claustrophobie.

Symptômes de la claustrophobie: être claustrophobe

En revanche, si la simple idée de monter dans un ascenseur vous paralyse, si bien que vous ne prenez jamais l’ascenseur, alors vous êtes claustrophobe. Ce n’est pourtant pas une raison pour ignorer votre inquiétude face aux lieux clos.

La phobie est une question délicate parce que son développement varie énormément d’une personne à l’autre. Certaines phobies produisent même la phobie des phobies : la phobophobie !

Nous avons tous le réflexe de nous accommoder de notre anxiété et d’apprendre à vivre avec. Pour autant, je vous suggère de ne pas la prendre à la légère et de la traiter rapidement pour vous assurer qu’elle ne dégénére pas en phobie.

Les symptômes de la claustrophobie

Les symptômes de la claustrophobie correspondent globalement aux symptômes typiques de la phobie en général. Leur quantité et leur intensité varient énormément d’une personne à l’autre.

Vous n’avez pas besoin de collectionner tous les symptômes pour souffrir de claustrophobie. Dès lors que quelques-uns apparaissent et qu’ils handicapent le patient au quotidien, on parle de claustrophobie.

Les symptômes les plus courants de la claustrophobie sont:

  • Accélération du rythme cardiaque (palpitation, tachycardie, etc.),
  • Tremblements et sensations d’engourdissements, notamment dans les jambes,
  • Sueurs froides, frissons, bouffées de chaleur, etc.,
  • Nausées, vomissements, douleurs gastriques intenses,
  • Spasmes musculaires et contractions involontaires,
  • Douleurs thoraciques intenses,
  • Sensation d’étouffement et panique.

Les symptômes de la claustrophobie apparaissent quand le patient est confronté à un espace clos, souterrain et sans opportunité claire et rapide de sortie. Ce n’est pas l’espace en lui-même qui est inquiétant, mais l’impossibilité de réagir en cas de danger.

Par exemple, dans le cas d’une pièce souterraine fermée à clé, le claustrophobe pense aux risques d’inondation ou d’incendie. Généralement, la sensation de manquer d’air est la plus courante dans ces situations.

Les claustrophobes ont alors un réflexe qui peut sembler étonnant pour les autres: ils retirent leurs vêtements pour minimiser les symptômes. Enfin, d’une manière générale, les personnes atteintes de claustrophobie multiplient les stratégies de fuite et d’évitement face aux situations qu’ils savent difficiles à gérer.

Ils ne prennent jamais l’ascenseur ou le métro, évitent les pièces souterraines, etc.

Claustrophobie : tests pour savoir si on est claustrophobe

Sur internet, vous trouverez de nombreux tests qui promettent d’évaluer vos différentes phobies. Ils se composent généralement d’une série de questions qui vous demandent d’imaginer des situations et d’évaluer vos réactions.

La validité de ces tests faits en ligne est quasiment nulle. Vous ne courrez aucun risque à les réaliser, si ce n’est celui de recevoir des courriels non désirés après avoir donné votre adresse pour obtenir les résultats.

Pour savoir si vous souffrez d’une phobie comme la claustrophobie, vous devez commencer par vous référer aux symptômes de la phobie. Placez-vous délibérément dans des situations déclenchant la phobie et observez votre réaction.

Un simple malaise ou une crainte ne sont pas des phobies. Elles peuvent mener à la phobie, mais elles sont bien différentes des attaques de panique que la claustrophobie provoque.

Si vous souhaitez obtenir la certitude du diagnostic de votre phobie, je vous invite à vous adresser à un thérapeute. Souvent, les personnes phobiques ont du mal à consulter un médecin. Si elles se retrouvent face à un psychiatre, c’est à cause d’une crise de panique intense.

Si vous ne vous sentez pas à l’aise avec le corps médical et l’hôpital, vous pouvez consulter des thérapeutes en cabinet. Un comportementaliste professionnel peut vous aider de sorte à poser un diagnostic et à vous proposer des solutions.

Les causes ce la claustrophobie

L’origine des phobies, et donc de la claustrophobie, est difficile à connaître avec certitude.Plusieurs théories coexistent sur le sujet et plusieurs causes sont envisageables. En fait, tous les patients phobiques ne souffrent pas exactement de la même forme de phobie.

Le développement de ce trouble psychique varie d’une personne à l’autre. Pendant longtemps, le traumatisme était l’explication la plus courante de la phobie et de la claustrophobie.

Les claustrophobes sont victimes de symptômes d'anxiété

Le patient a vécu une situation difficile et traumatisante, souvent dans son enfance, ce qui, plus tard, a produit plus tard une phobie (avec un temps de gestation variable) .

Par exemple, un enfant battu et enfermé dans un placard a de « fortes chances » de devenir un adulte claustrophobe. Cette théorie est aujourd’hui largement reconnue et rencontre une grande adhésion.

Beaucoup de phobies sont le résultat de traumatismes plus ou moins facile à identifier. Néanmoins, les recherches médicales et comportementales ont mis en lumière les autres sources de la claustrophobie et des phobies en général.

Claustrophobie et troubles anxieux

Les troubles anxieux sont des troubles psychiques répandus, caractérisés principalement par le développement d’une anxiété handicapante. Parmi les troubles anxieux, on retrouve l’anxiété généralisée, les troubles obsessionnels compulsifs, les phobies, etc.

Les causes des troubles anxieux sont assez mal connues mais sont, le plus souvent, liées à certains traumatismes vécus par le patient. Le fait de grandir dans un environnement violent et anxiogène est également une cause courante.

Toutes les personnes anxieuses ne souffrent pas de troubles anxieux. Néanmoins, l’anxiété évolue avec le temps si elle n’est pas gérée et elle empire. D’ailleurs, les seniors sont la population en plus grand nombre de troubles anxieux.

Souvent, l’anxiété naturelle, mais trop stimulée, produit des troubles anxieux qui peuvent eux-mêmes dégénérer en phobies. Dans le cas de la claustrophobie, beaucoup de patients constatent un développement de ce genre.

Pour des raisons parfois difficiles à cerner, ils souffrent d’anxiété et leurs inquiétudes permanentes se fixent parfois sur des éléments comme les espaces clos. Avec le temps, l’anxiété empire jusqu’à devenir un trouble anxieux, c’est-à-dire une inquiétude irrationnelle et handicapante.

Chaque fois qu’ils se retrouvent face à une situation anxiogène, la peur s’accroît jusqu’à former une phobie.

La claustrophobie est-elle héréditaire ?

La question de l’hérédité de la claustrophobie n’est pas anodine ou idiote.

En fait, elle résonne avec la question essentielle et épineuse de l’hérédité des phobies en général, des troubles anxieux, et même de l’anxiété. Pour bien comprendre la question de l’hérédité des phobies et de l’anxiété, nous devons l’envisager sous ses deux angles principaux: la génétique et l’environnement.

D’un côté, la science suggère que la génétique joue un rôle, même s’il est potentiellement faible, dans le développement de l’anxiété et des phobies comme la claustrophobie. En fait, une petite partie de notre cerveau gère la peur et les réactions dites de « combat – fuite »: l’amygdale.

Or, cette zone semble travailler à l’excès  chez les personnes anxieuses. Le développement excessif de l’amygdale peut être un trait génétique héréditaire.

D’un autre côté, on ne doit pas minimiser le rôle de l’environnement dans le développement cérébral, même à l’âge adulte. Un enfant qui grandit dans une famille violente ou entouré de personnes anxieuses est fréquemment exposé à la peur.

Son amygdale se développe en conséquence et fonctionne ensuite de façon excessive. De même, un traumatisme produit une crainte intense envers certaines situations. La rencontre fréquente avec ces situations fait travailler l’amygdale jusqu’à provoquer des troubles anxieux.

Comment gérer une crise de claustrophobie ?

Ce que l’on désigne souvent par «crise phobique» est en fait une crise de panique provoquée par une phobie. Quand la claustrophobie est intense, elle ne produit plus seulement un mal-être et des stratégies d’évitement, mais carrément des attaques de panique.

Certains claustrophobes font des crises de panique s’ils sont forcés à prendre l’ascenseur. Dans les cas les plus graves, la simple pensée de l’ascenseur provoque la crise de panique.

Pourtant, la stratégie de l’évitement n’est pas la meilleure. Refuser de se confronter à la peur est une solution à court terme, car si la peur continue à évoluer, la simple pensée de l’objet de la phobie provoque la crise.

Pour gérer vos crises de claustrophobie, vous avez donc tout intérêt à traiter votre phobie en consultant un comportementaliste tout comme vous pourriez-vous interroger sur le sujet analogue ci-après : « Peur du dentiste que faire ? ».

Leurs méthodes thérapeutiques affichent un très haut taux de réussite et vous débarrassent de vos phobies en quelques semaines seulement.

En attendant d’avoir vaincu vos attaques de panique phobiques, vous pouvez apprendre à les gérer au quotidien. Outre le fait de limiter votre exposition au stress, vous pouvez aussi travailler votre résistance.

La pratique quotidienne d’exercices de respiration, de méditation et de cohérence cardiaque permet de mieux réagir à l’arrivée d’une crise. D’une manière générale, quand vous sentez la panique vous gagner, vous pouvez réagir ainsi:

  • Isolez-vous dans un endroit calme.
  • Asseyez-vous, fermez les yeux et concentrez-vous sur votre respiration pendant cinq minutes pour ralentir votre rythme cardiaque et vous calmer.
  • Réalisez quelques étirements pour combattre les contractions involontaires dues à la crise de panique.
  • Faites quelques mouvements de sport (squats, fentes, pompes, etc.) pour relâcher vos muscles et évacuer la tension.
  • Retourner affronter votre stress seulement une fois que vous êtes plus calme que dans les minutes qui ont précédé le début de la crise.

Claustrophobie et angoisse nocturne

La claustrophobie et les crises de panique peuvent se manifester subitement et violemment au milieu de la nuit. L’anxiété a tendance à perturber le sommeil (insomnie, cauchemar, somnambulisme, etc.), mais le sommeil peut aussi libérer de nombreuses angoisses.

Les personnes anxieuses souffrent parfois de terreurs nocturnes. Leur phobie peut alors alimenter ces terreurs. Les claustrophobes sont particulièrement sensibles à ces questions, car la nuit est généralement un moment où nous nous enfermons dans des espaces confinés.

On leur conseille donc d’installer leurs chambres dans une pièce plus grande, de positionner le lit de façon à toujours avoir un œil sur la porte et de ne pas fermer les volets ou les rideaux.

Une des angoisses nocturnes les plus fréquentes chez les claustrophobes pousse aussi à leur conseiller de ne pas coller leur lit à un mur. Effectivement, ils se réveillent parfois au milieu de la nuit et tapent violemment contre le mur.

Ainsi, dans la semi-conscience du réveil, ils ont l’impression qu’il a changé de côté et qu’ils sont désormais enfermés dans leur lit comme dans un cercueil.

Qu’est-ce qui déclenche les crises de claustrophobie ?

Différentes situations peuvent déclencher les crises de claustrophobie. Elles ont toutes en commun de placer le claustrophobe dans un espace clos, parfois souterrain et dont l’issue n’est pas facilement atteignable.

Par ailleurs, les espaces clos ne sont pas les seuls à déclencher de la claustrophobie. Certains patients seront beaucoup plus sensibles à des milieux qu’à d’autres. Par exemple, certains claustrophobes ont très peur de l’avion, mais pas de la voiture.

D’autres auront peur d’aller sous terre alors que d’autres ne supporteront pas les pièces fermées à clé. Enfin, dans les cas les plus graves, la claustrophobie est générale et se déclenche dans toutes ces situations.

être claustrophe et avoir des terreurs nocturnes

Claustrophobie en avion

La peur de l’avion est extrêmement répandue. Quand elle devient une phobie, on constate que les personnes qui en souffrent sont en fait plus souvent claustrophobes qu’aérophobes.

La claustrophobie en avion est très répandue parce que la situation regroupe toutes les caractéristiques nécessaires à l’émergence de la phobie. En avion, ce petit espace clos et le danger qu’il représente obsèdent les claustrophobes.

L’idée de ne pas pouvoir s’échapper en cas de danger devient insupportable. Surtout, la peur naturelle qu’inspire ce moyen de transport que le grand public comprend mal alimente la claustrophobie.


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Claustrophobie dans le métro

Le métro est aussi un milieu très propice aux crises de claustrophobie. C’est un milieu clos à plus d’un titre. D’abord, il se trouve souvent sous terre, ce qui peut être l’objet d’une terreur sincère pour les claustrophobes.

Ensuite, les petits wagons de métro sont fermés à intervalle régulier. Le claustrophobe ne peut donc pas s’échapper entre deux stations si un danger venait à se manifester dans la rame.

Enfin, le trajet du métro entre deux stations nécessite souvent de passer par un tunnel. Le claustrophobe est alors enfermé dans un wagon, sous terre et dans un tunnel. En cas de problème, la fuite semble totalement impossible.

Dans les faits, de nombreux protocoles de sécurité existent en cas de problème, mais la phobie empêche de penser rationnellement.

Claustrophobie dans l’ascenseur

L’ascenseur est sans aucun doute la première source d’angoisse claustrophobe. Même les personnes légèrement anxieuses admettent que prendre l’ascenseur n’est jamais rassurant. Pour les claustrophobes, c’est souvent totalement impossible.

L’ascenseur est un espace particulièrement petit où on se retrouve souvent collé à d’autres personnes. En plus, c’est un espace clos et son fonctionnement est parfaitement invisible. Pourtant, il représente bien un danger potentiel, même si les accidents sont rarissimes.

La phobie de l’ascenseur est donc plus fréquente que les autres, mais aussi très handicapante. Surtout si vous travaillez dans un gratte-ciel.

Claustrophobie à la mosquée

Une autre source fréquente des crises de claustrophobie peut être la mosquée. Lors des prêches qui attirent de nombreux fidèles, les claustrophobes se sentent enfermés, voire en danger.

Pourtant, les mosquées sont souvent des lieux larges et ouverts. Malgré cela, la présence de centaines de fidèles donne une sensation étouffante d’enfermement. Surtout si vous vous trouvez au milieu de la foule, sans possibilité de sortir rapidement.

Les crises de claustrophobie à la mosquée sont difficiles à gérer, car le lieu se prête au recueillement. Une telle phobie peut handicaper la vie spirituelle des croyants et être à l’origine de grandes souffrances.

N’hésitez donc pas à solliciter l’aide d’un comportementaliste professionnel pour en venir à bout en quelques semaines.

Claustrophobie et COVID : le masque chirurgical provoque t’il des crises ?

Lors de la mise en place de l’obligation du port du masque dans certaines situations, peu après le premier confinement de 2020, certains opposants à cette mesure ont mis en avant leur claustrophobie pour s’autoriser à ne pas respecter cette nouvelle loi.

Le port du masque peut-il vraiment provoquer des crises de claustrophobie? Je ne sais pas répondre à cette question.

D’un point de vue médical, on peut générer une phobie sur à peu près tout et n’importe quoi.

Métro et ascenceur: Des sources d'état de panique liés à la sensation d'enfermement

Quelqu’un peut donc tout à fait souffrir d’une phobie des masques chirurgicaux. Cependant, est-il correct d’associer l’inconfort du masque à la sensation d’étouffement de la claustrophobie ?

En théorie, le port du masque ne correspond pas à un environnement qui causerait de la claustrophobie. La personne qui porte le masque n’est pas enfermée (surtout si elle est en extérieur) et rien ne l’empêche de retirer le masque, si ce n’est la peur de l’amende.

On peut donc difficilement envisager le développement de peurs irrationnelles autour d’une situation finalement peu contraignante, au regard de ce qui inquiète les claustrophobes évidemment.

Un peu comme la phobie administrative. Cela semble déplacé et pourtant. Parler de claustrophobie semble donc exagéré dans un premier temps. Néanmoins, nous n’aurions pas raison de mépriser l’inconfort et le malaise de certains avec le masque.

Sans oublier l’importance de le porter, prendre au sérieux les phobies qu’il stimule est nécessaire. Cela fera peut-être évoluer la psychiatrie, comme la police et la justice 😊.

Surtout, cela peut aide certaines personnes anxieuses à découvrir qu’elles souffrent de troubles anxieux qu’elles ignorent.

Claustrophobie et IRM : comment faire quand on est claustrophobe ?

L’IRM (Imagerie par résonance magnétique) est un processus d’imagerie médicale récent, efficace et nécessaire pour détecter certaines pathologies. Le problème, c’est que la machine qui réalise ses images place le patient allongé pendant plusieurs minutes dans un tunnel particulièrement étroit.

Ceux qui souffrent de claustrophobies ne peuvent donc pas faire d’IRM. Parce qu’ils en ont l’incapacité psychique, certes, mais aussi parce que leur agitation fausse les images obtenues.

Heureusement, une solution existe désormais : l’IRM à champ ouvert (en opposition à l’IRM à champ fermé – la machine la plus courante et impossible à utiliser quand on est claustrophobe -).

Dans cette machine à champ ouvert, le patient n’est pas allongé dans un tunnel étroit, mais placé entre deux plaques horizontales.

Sa visibilité reste donc dégagée sur les côtés, ce qui suffit généralement à éviter le déclenchement d’une crise de claustrophobie.

Comment gérer l’angoisse au cours d’une IRM ?

Le seul défaut de l’IRM à champ ouvert, c’est que les machines de ce genre ne sont pas les plus nombreuses. Obtenir un rendez-vous pour une IRM peut être très long et coûteux en temps normal.

C’est encore pire avec une IRM à champ ouvert. Certains patients claustrophobes préfèrent donc travailler sur leur phobie pour réussir à se servir d’une machine à IRM classique. Pour cela, idéalement, il est fortement conseillé de suivre une thérapie comportementale.

En prenant contact avec un comportementaliste, vous pouvez suivre une thérapie qui vous débarrassera de votre phobie en quelques semaines. Si vous n’avez pas le temps ou que vous n’êtes pas encore prêt pour cela, vous pouvez essayer certains exercices de relaxation de type respiration, méditation, étirements et la pratique d’un sport.

Ils vous seront utiles avant et pendant l’examen.

Quel calmant prendre avant une IRM ?

Dans les situations extrêmes, et si le patient n’a pas d’autres choix, on lui prescrit un anxiolytique. Une dose légère suffit à museler l’angoisse et la phobie suffisamment longtemps pour réaliser l’IRM.

Les benzodiazépines sont très efficaces contre l’anxiété et ses différentes manifestations. Cependant, ils produisent une accoutumance rapide en plus d’avoir de nombreux effets secondaires indésirables.

Quelle est la différence entre claustrophobie et agoraphobie ?

Contrairement à ce que l’on croit souvent, l’agoraphobie n’est pas la crainte de la foule. C’est plus précisément la crainte des situations dont on ne peut s’échapper facilement. Comme ces situations impliquent bien souvent la présence d’autres personnes, on associe l’agoraphobie à la peur de la foule.

Pour reprendre l’exemple de la mosquée, ce n’est pas tellement ce dont la foule est capable qui inquiète, mais plutôt l’impossibilité de la traverser rapidement pour atteindre la sortie. Dès lors, une telle définition de l’agoraphobie rend difficile la distinction avec la claustrophobie.

Certains médecins estiment même que la claustrophobie est une forme de l’agoraphobie. Simplement, dans le cas de la claustrophobie, l’inquiétude du patient se concentre sur les espaces clos, souterrains et de petite taille.

L’agoraphobe a peur, même au milieu d’un gigantesque gymnase à l’air libre, simplement s’il se trouve loin de la sortie.

Pour information, l’agoraphobie est aussi souvent confondue avec la peur des groupes et des autres parce qu’elle implique des comportements typiques de la phobie sociale (isolement, replis sur soi, etc.).

Or, la phobie sociale est la peur du regard des autres, qu’il s’agisse d’une seule personne ou d’une foule.

Claustrophobie et phobie scolaire

La phobie scolaire est un sujet complexe dont les origines sont sujettes à débat. En fait, on peut raisonnablement émettre comme hypothèse que la phobie scolaire sert à désigner un ensemble de troubles anxieux et de phobies qui touchent de près ou de loin le rapport de l’enfant à l’école.

Certains enfants développent une phobie scolaire à cause d’une angoisse de la séparation. D’autres souffrent de phobie sociale, ce qui leur rend extrêmement pénible d’aller à l’école et de subir le regard des autres (réel ou imaginé).

Enfin, évidemment, la claustrophobie mène – plus ou moins – au développement d’une phobie scolaire.

Être enfermé(e) plusieurs heures dans des salles closes, parfois sans fenêtres, peut être extrêmement angoissant pour les claustrophobes et les agoraphobes.

Pour vaincre la claustrophobie, quel médecin consulter ?

La claustrophobie est un trouble psychique. Le médecin le plus à même de vous venir en aide est donc un psychiatre. Évidemment, le parcours médical d’un claustrophobe commence rarement directement à l’hôpital psychiatrique.

Si vous souffrez de claustrophobie, vous pouvez commencer par en parler à votre médecin généraliste. Il peut vous guider vers un spécialiste, que ce soit un psychiatre ou un autre professionnel du secteur médical ou paramédical.

Si votre médecin généraliste ne réagit pas comme vous le souhaitez à vos demandes, ne vous en formalisez pas. Les médecins ne sont pas toujours formés pour réagir à ce type de troubles psychiques.

Malheureusement, les troubles anxieux et les phobies sont encore largement méprisées. Dès lors, demandez plutôt un deuxième avis à un autre médecin.

Quels sont les médicaments contre la claustrophobie ?

Le traitement médicamenteux des phobies n’est pas systématique et il n’est pas toujours facile à mettre en place. En fait, on privilégie souvent la prise ponctuelle d’anxiolytiques quand le patient n’a pas d’autres choix.

Parfois, les personnes souffrant de phobie doivent affronter l’objet de leur peur sans pouvoir l’éviter, par exemple prendre l’avion pour se rendre à un enterrement. Si elles ne sont pas prêtes à le faire seules, un anxiolytique aide à franchir cette étape.

Parmi les phobies, seule la phobie sociale fait l’objet d’un traitement médicamenteux de fond, et sur le long terme. On a généralement recours aux antidépresseurs, car la phobie sociale a un lien plus étroit avec les syndromes dépressifs que les autres phobies.

Malgré tout, les médicaments n’offrent pas des résultats suffisants pour qu’on les considère comme la meilleure solution. La thérapie, notamment comportementale, reste la meilleure solution.

Comment soigner la claustrophobie ?

Pour soigner la claustrophobie, vous devez vous tourner vers les mêmes solutions que pour soigner toutes les autres phobies. Généralement, soigner une phobie passe d’abord, et surtout, par le fait de soigner ses troubles anxieux.

Puisque la phobie est bien souvent l’expression d’une anxiété profonde, on traite l’ensemble du problème pour vaincre définitivement la claustrophobie.

La thérapie comportementale reste la meilleure solution car c’est celle qui permet au patient d’analyser et de comprendre le mécanisme de la claustrophobie d’une part, et les causes de l’anxiété et de la phobie d’autre part.

Comment traiter la peur phobique des espaces fermés?

Un travail de contextualisation correctement mené permet de mettre en lumière les traumatismes à l’origine de sa phobie. La reformulation de ces événements, qu’il n’avait pas réussis à affronter plus jeune, aide le patient à objectiver et vaincre ses peurs.

Parmi les différentes thérapies que le patient peut mener, on retrouve la thérapie comportementale.

Aujourd’hui, l’Assurance maladie française la recommande – avant toutes les autres – dans la gestion de l’anxiété et des phobies.

L’hypnose est-elle efficace contre la claustrophobie ?

Parmi les thérapies disponibles contre la claustrophobie, l’hypnose est aussi une solution efficace. Ses résultats sont moins bons que ceux de la thérapie comportementale, mais cela s’explique par l’absence de réceptivité à l’hypnose de certains patients.

Pour ceux qui se montrent réceptifs, l’hypnose ressemble parfois à une solution miracle. Tant et si bien que certains comportementalistes l’intègrent en se formant à l’hypnothérapie.

Une fois de plus, vous ne devez pas hésiter à multiplier les approches et les tentatives pour trouver celle qui vous convient le mieux.

Vaincre la claustrophobie avec la thérapie comportementale

La thérapie comportementale a rapidement gagné en popularité depuis plus de dix ans grâce à sa grande efficacité. Contrairement à la psychothérapie, elle ne demande pas plus de quelques semaines pour vaincre l’anxiété et la phobie.

Une psychothérapie, de son côté, exige souvent un travail de plusieurs années. Bien sûr, les deux ne sont pas incompatibles mais je vus déconseille de les mener en parallèle.

Le fonctionnement de comportementale la thérapie est en apparence très simple, mais elle demande l’expérience et la finesse d’un comportementaliste qualifié. Généralement, cette approche thérapeutique fait appel à deux boîtes à outils complémentaires.

D’abord, les outils cognitifs, ensuite les outils comportementaux. Les outils cognitifs permettent d’analyser, de comprendre et de prendre de la distance d’avec la peur.

Les outils comportementaux permettent d’affronter progressivement sa peur et de la vaincre grâce aux apprentissages de l’analyse. La thérapie comportementale est aussi très populaire parce qu’elle offre une grande autonomie au patient.

Certains comportementalistes proposent même des solutions très efficaces et 100 % en ligne (voir en bas du présent article).

Pour l’heure, je vous propose une solution particulièrement efficace à la claustrophobie. Pour en prendre connaissance, cliquez sur le lien ci-après :


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Article mis à jour le 21 novembre 2023 par Frédéric Arminot.

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