L’angoisse est un sentiment auquel nous sommes tous confrontés dans notre vie. Cette émotion est utile. De façon spontanée, elle nous informe de nos forces. De nos faiblesses. De nos craintes. De nos capacités. En bref, d’autant de sujets qui nous tiennent à cœur, et qui nous font réagir d’une façon ou d’une autre. Ce qu’est précisément tout l’intérêt de l’angoisse.
En soi, l’angoisse en soi n’est pas un problème. C’est un peu une piqûre de rappel lancée par le cerveau pour gérer nos peurs. Ce faisant, de nous mettre en condition d’anticiper le pire. Ce qui est problématique, ce sont les “excès” que l’angoisse génère. Qu’il s’agisse là de symptômes physiques incontrôlables. Ou de réactions émotionnelles ou socio-affectives qui polluent nos pensées. Je pense aux ruminations. Dès lors, notre épanouissement s’en trouve ralentit. Et l’exécution de certaines tâches empêchée.
Afin de mieux gérer tout cela, il est important de comprendre ce qu’est réellement l’angoisse, notamment du point de vue psychologique.
L’angoisse est un état psychologique à propos duquel on ressent une peur importante et soudaine. Ponctuelle. Le plus souvent, cette peur est irrationnelle. Ceci dans la mesure où cette peur n’a pas d’objet clair. Au sens propre, comme au sens figuré. L’angoisse est donc une projection de la peur. Elle est aggravée par un avenir que l’on craint de ne pouvoir contrôler. Les conséquences. Autant d’éléments qui justifie un sentiment de mal-être, ou d’inconfort.
Il n’y a aucun moyen de prévoir quand l’angoisse peut survenir. De ce fait, l’angoisse concerne souvent les personnes qui se projettent dans l’avenir. Celles-là mêmes qui cherchent à anticiper d’éventuels obstacles. Par extension, ces mêmes personnes cherchent à anticiper leurs peurs. Ce qui, malheureusement contribue à aggraver l’angoisse.
A titre d’exemple, une personne arachnophobe est en quasi panique à la moindre présence d’une araignée. Cette personne développe alors une angoisse lorsqu’elle est amenée à rencontrer des lieux, des objets ou des formes qui figurent sa phobie. Et ce de façon régulière.
Une cave. Une ombre. Un objet. Les causes de l’angoisse sont infinies. Tout dépend du vécu de la personne. Si un arachnophobe a le malheur de rencontrer une araignée en jouant avec une pomme, il est probable que cette personne soit angoissée à la vue de d’une autre pomme.
Dans un tel cas de figure, la vue d’une pomme est synonyme de risque potentiel de rencontrer une araignée. Or, il y a un pommier dans le jardin. Ainsi, pour éviter le risque d’être confrontée à l’objet de sa phobie, la personne préfère ne plus aller dans le jardin. Ce qui bien entendu n’aide pas à régler le problème de l’angoisse.
Au 1er abord, cet exemple semble fantaisiste. Voire, grossier. Mais, à lui tout seul, il résume assez bien le fonctionnement psychologique de l’angoisse. Tant du fait de ses causes que de ses conséquences. La solution est donc exclusivement systémique.
Certains thérapeutes ont tendance à conseiller l’éloignement des causes provoquant l’angoisse. Dans notre cas de figure: éviter les pommes. Et aussi le pommier. Voire le jardin. Ce qui ne résout qu’en partie le problème car l’angoisse existe toujours.
D’autres méthodes visent à assimiler et comprendre. Comprendre que ni le jardin, ni les pommes ne font partie de l’angoisse. Mais, plus encore, qu’en comprenant l’arachnophobie, l’angoisse qui s’en suit est une façon de soigner l’angoisse. On se mord la queue.
Quand je dis que le meilleur traitement de l’angoisse est systémique, j’entends par là: comprendre le mécanisme d’une angoisse pour mieux la neutraliser. Et ceci, quelle qu’en soit la définition psy. Laquelle ne demeure qu’une explication. Pas une solution.
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Archive d’article rédigée par Frédéric Arminot, coach comportemental
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Spécialisé dans le traitement des problèmes d‘angoisse, d’anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, il exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste.
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Ancien grand anxieux, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, il a créé un programme de thérapie comportementale en ligne:
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Frédéric Arminot
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