L’angoisse face au terrorisme est un sujet majeur ces dernières années. Il semble que de plus en plus de gens s’inquiètent d’aller dans les lieux publics. Ils ont peur d’être victime d’une attaque terroriste.
Cette anxiété ne fait que renforcer l’angoisse déjà existante. Dès lors, comment la population (jeunes et moins jeune) vit-elle cette peur du terrorisme?
Les attaques terroristes suscitent énormément d’émotions. Cela va de l’indignation à la colère, en passant par la peur et l’anxiété. Or, la peur est l’arme psychologique préférée des terroristes. Ils l’utilisent à l’envi dans leurs comportements meurtriers.
Le climat géopolitique de ces dernières années laisse présager une augmentation des victimes de terrorisme. Cela est en partie vraie dans la mesure où le nombre d’attentats est en hausse. Ou, à tout le moins, les tentatives d’attentats déjouées. Mais le ratio de victimes par population cible est stable. Voire en baisse.
Même si le nombre d’attentats est en augmentation, il est moindre comparée à la croissance démographique. Autrement dit, les chances d’être victime de terrorisme sont faibles.
Les progrès réalisés dans la circulation des informations laissent penser qu’il y a beaucoup plus d’attentats. Or, c’est la facilité à accéder aux informations qui laisse penser çà.
Il fut un temps, il fallait plusieurs heures, voire plusieurs jours, pour accéder à une information venant l’autre bout du monde. Actuellement, grâce aux progrès technologiques, ces informations sont quasi instantanées.
Autrement dit, à une époque des attentats ont pu être passés sous silence, ce qui laisse penser qu’il y en a moins qu’aujourd’hui.
Évidemment, le risque zéro n’existe pas. Cela ne doit pas vous priver de sortir de chez vous. De vivre votre vie. Sauf si les autorités vous le déconseille. Ou vous en donne l’ordre (ils aiment bien nous donner des ordres. Nous soumettre…).
Pour les enfants, en tous cas les plus jeunes, l’univers tourne autour d’événements prévisibles, habituels: la vie de famille, aller à l’école, participer à des activités parascolaires, jouer, rencontrer des amis, etc.). Ceci dans un environnement stable, régulièrement composé de personnes familières.
L’attaque terroriste est loin d’être parmi leurs principaux soucis. Du moins jusqu’à aujourd’hui. Ils manquent d’expérience, ou n’ont pas assez de maturité, pour comprendre ce qu’est le terrorisme et ce que ça implique.
Cependant, les jeunes enfants sont fortement affectés par la réaction de leur entourage direct. Par le degré de douleur et de détresse engendrées par ces événements.
Le mot « terrorisme » est désormais entré dans leur univers. Ils perçoivent la turbulence émotionnelle autour d’eux. Se tournent instinctivement vers les adultes et déterminent immédiatement leurs attitudes et leurs réactions. De ce fait, leur comportement suit souvent l’exemple de leurs proches. Ils sont donc influencés par ce qu’ils perçoivent des adultes.
Face aux informations et aux réactions émotionnelles des gens autour d’eux, les enfants ont souvent peur du terrorisme. Peur d’attaques terroristes. La vie de ces jeunes est peuplée de tragédies de toute nature. Le monde devient un monde potentiellement dangereux. Un univers où tout le monde est dans un état vulnérable.
Autant à propos de la peur du terrorisme que de l’instabilité sociale et économique lesquelles vont s’aggravant.
Pour gérer la peur des attentats, il est important de vous donner le droit d’exprimer ses émotions, ses ressentis, ces sentiments. Et de faire de même avec les enfants, ou les adolescents. laisser exprimer leurs sentiments.
Vous pouvez être réticent à présenter une situation dramatique pour ne pas aggraver leur peur. Mais il est important de les laisser exprimer leurs opinions, leurs impressions, leurs émotions, face à une situation anxiogène.
Après les avoir écouté, il faut ensuite expliquer les événements et les circonstances qui y sont associées. La peur du terrorisme augmente surtout lorsque les personnes, enfants, adolescents, ou adultes, ne comprennent les événements qui ont perturbé leur quotidien. J’en veux pour preuve les conséquences psychologiques pour une bonne partie de la population à cause du coronavirus).
Le retour, au plus tôt, à la vie quotidienne, à la routine, aide les gens à se remettre d’événements perturbants. La stabilité fournie par la maison, l’école, le travail, les relations sociales, etc., participe à éliminer la confusion et le sentiment d’impuissance.
Le rétablissement des habitudes de la vie familiale, scolaire, sportive, professionnelle, ou autre, contribue à créer un sentiment de continuité et de sécurité.
Se lever, se coucher, manger régulièrement, participer aux activités scolaires, jouer, partager avec ses collègues de travail, rencontrer des ami(e)s, et j’en oublie, sont des activités chaleureuses importantes qui permettent de dépasser la peur du terrorisme.
En bref, le meilleur moyen de gérer le terrorisme est de continuer à vivre votre vie. A aider vos enfants à faire de même. Enfin, à persister dans des activités routinières qui sont un lien à la vie.
Ce qui, d’une façon ou d’une autre, sera un pied de nez à l’angoisse de mort.
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Archive d’article rédigée par Frédéric Arminot, coach comportemental
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Spécialisé dans le traitement des problèmes d‘angoisse, d’anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, il exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste.
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Ancien grand anxieux, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, il a créé un programme de thérapie comportementale en ligne:
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Le Programme ARtUS.
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Cette méthode thérapeutique résout 16 cas sur 17, soit + 95 % de résultats.
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Frédéric Arminot
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